Artiste peintre : Pierre Bazelais
Molière a dit que : « Toute expérience digne d’intérêt ne peut se réaliser qu’à nos dépens. Alors, que le prochain vaillant de sa situation se dévoile en franchissant le spectre des braves. (…) »
« Loas bienfaiteurs, vous dis-je ! Voilà deux mots qu’il ne me fallait pas associer en tant que chrétien évangélique. En ma qualité de théologien et pasteur, j’avais appris que les loas sont des anges déchus, des démons, des malfaiteurs, et le reste… Et si ce n’était pas vrai ? » (Page 12).
Accointances des deux tomes
Il faudrait attendre l’autre pièce de la trilogie pour déterminer avec précision pourquoi l’auteur semble permuter les titres des deux précédents. Le premier ouvrage : Vodou, je me souviens (Le combat d’une culture pour sa survie), est surtout la somme éloquente du potentiel intellectuel, analytique et scientifique façonnant le paraître en quelque sorte. Or, le second tome : ET SI LES LOAS N’ÉTAIENT PAS DES DIABLES ? Une enquête à la lumière des religions comparées, exprime définitivement l’énergie de l’être, considérant l’implication directe du maître d’œuvre. (…) « Cet essai est le fruit d’une longue enquête. Je cherchais à assouvir ma soif personnelle. Cette enquête est allée au-delà voire au-devant de ma thèse de doctorat. L’ouvrage que je propose au lecteur combine l’outillage de l’anthropologie culturelle, celui de la théologie et de la science des religions comparées. »
De plus, les loas ne sont-ils pas des Êtres invisibles ?
La technique de références est plus aérée. Mise à part, l’imposante biographie intégrée, les lecteurs bénéficient d’un modeste lexique du vodou haïtien.
Les citations bien que abondantes prennent souvent des envolées poétiques.
« (…) On dirait que je vois tout quand j’ai
Les yeux fermés.
Moi qui croyais qu’il suffisait de les fermer
Pour éviter de voir… »
Alain Stanké
Qu’on soit pour ou contre sa démarche, Pasteur Jean Fils-Aimé nous a fait don de ses connaissances en nous léguant jusqu’à présent, deux essais sur trois. Le premier traite de nos conflits religieux. Le second, parle des loas ou des divinités vodouesques. Dans le dernier volume, l’auteur se penchera sur le phénomène de zombification. Que la Providence bénisse sa plume ainsi que sa prodigieuse volonté de partage.
La vente signature se tiendra le 17 août au complexe Christina, 6566 Jarry Est, à 15 heures. Sur le même élan, les organisateurs du Festival du Film International ont choisi d’explorer le thème vodou tout le long de l’événement au début du mois de septembre.
Comme salutation d’usage, il ne me reste à lancer un : AYIBOBO.