Berlin, mercredi 21 février 2018 ((rezonodwes.com)).–
Il n’est plus un secret pour personne que les gouvernements successifs d’Haïti ont failli dans leur tâche de lutter contre la corruption, entraînant ainsi le pays dans la spirale des nations réputées des plus corrompues de la planète avec la publication mercredi, d’un rapport détaillé de Transparency International.
Haïti, avec son système judiciaire décrié et 22 points obtenus sur 100, 157ème place sur 180, appartient à la catégorie des pays ayant des niveaux de corruption très élevés. Toutefois, il a fait en 2017, un bond significatif de 2 points par rapport à l’année précédente. Bien entendu l’administration Privert-Enex avait gagné 3 points en 2016 comparativement au score obtenu par l’administration Martelly-Paul (voir tableau 2015, 2016 et 2017).
La République Dominicaine où le « Mouvement des Verts » n’arrête pas de dénoncer la corruption et l’impunité, à travers de nombreuses marches pacifiques, vient en 135ème position avec 29 points sur 100 obtenus, alors que la Jamaïque est placée au 68ème rang avec 44 points et Cuba à la 62ème place en engrangeant 47 points.
L’agence onusienne Transparency International a déploré le manque d’efforts dans le monde pour lutter contre la corruption, en publiant son index annuel sur le sujet, dans lequel le Venezuela figure parmi les 12 derniers pays (169ème avec 18 points) au même niveau que l’Irak
Selon l’indice de perception de la corruption, la Nouvelle-Zélande et le Danemark sont les pays les plus propres.
Transparence Internationale a fait remarquer que depuis 2012, plusieurs pays ont significativement amélioré leur indice, notamment la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Royaume-Uni, tandis que d’autres ont décliné, notamment la Syrie, le Yémen et l’Australie.