Tous les épis rayonnent d’élégance
À travers le champ de blé
Sauf celui qui se balance
Etant vide et léger
Les femmes ont cette ressemblance
Choisis celle qui est bien tournée
L’argent ne peut être que l’argent
Il est richesse pour son possesseur
Il arrange même le comportement
De son éventuel porteur
La broche accroît la séduction
De celle qui la met en valeur
L’or est communément appelé or
Et aucun ne doute de sa valeur
Pour en avoir, oh ! Combien d’efforts !
A l’image de cette mariée qui brûle d’ardeur
Qui de nous n’apprécie le décor
Avec le ceinturon de perles ensorceleur ?
Les femmes qui se rassemblent en conseil
Disent plus de mensonge que de vérité
La jalousie quand elle se réveille
Engendre toutes sortes de calamités
Quant à toi, je te conseille
De choisir celle qui n’a rien articulé
Choisis celle qui discerne
Qui écoute plus qu’elle ne dit
Devant elle, l’ennemi se prosterne
Mais réservant de l’égard à l’ami
Elle ne connaît ni rancœur ni baliverne
De joie et de paix, elle entoure sa vie
Dieu, en façonnant sa créature
A bien su prendre ses dispositions
Il l’a doté de deux oreilles à sa mesure
Et d’une seule bouche nécessairement
C’est ainsi qu’il a clôturé sa procédure
L’homme doit donc saisir sa raison
Sois toi-même
Sois toi-même simplement
Ne te mêle guère de la voisine
Ne t’acharne point et évite l’émulation
Qui veut se défouler, tambourine
Tu connais qui t’a doté d’un nom
Quand il prête serment il ne le piétine
Chacune est enfouie dans sa pèlerine
Toi aussi, reconnais et protège ton bien
Chacune s’identifie à sa racine
Toi aussi respectes ce que tu détiens
Elève-le vers des cimes qui culminent
Que seul l’érudit atteindra
Tant pis pour qui veut se dénuder
Ou celui qui dans la déchéance échoue
Quant à toi, préserve bien ton respect
Evite qu’on le traîne ou on le bafoue
Les joncs n’engendrent guère de madriers
Et quel intérêt attends-tu d’un bambou ?
Tu es charmante telle que tu es
Tu es un être exceptionnel !
Imiter l’autre, à quoi bon d’essayer
Puisque tu es déjà très belle
Admets donc tes capacités
Et tu susciteras une jalousie sans pareille
Apprécie tes points forts
En estimant les tares d’autrui
Ta valeur émergera dès lors
Et par tes soins sera agrandie
D’autres t’envient mais tu ignores
Tout le rang dont tu jouis
Je veux te voir heureuse
Je veux te voir heureuse
Libérée de tous soucis
Avec tes amies épanouies
Rien ne te terrifie
La face contre le vent toute étourdie
Des ailes te soutenant de chaque côté
Laisse donc ton cœur prendre l’envol
la haut dans le ciel
De très haut tout sera net et si loin du sol
Tu verras tout ce qu’on t’a raconté si c’est réel
Ce qui est bon, tu en prendras soin tel un symbole
Et le reste tu le laisseras emporter par flots
Laisse tes jambes marcher à leur volonté
Abreuve tes yeux et étanche leur soif
Les oreilles toutes ouie
Verrouille ta langue au fond du palais
La réponse à toutes tes questions
Te sera rapportée par tes expériences
La meilleure école est la vie
Que de gens y sont instruits !
Vous égarés voyez et apprenez
Regardez ce qui est arrivé au bœuf usé
Sachez que le semeur du vent
Ne récolte qu’une tempête de tourments
C’est la lumière qui éclipse les ténèbres
Celle qui te sera apportée par le savoir
Il n’est jamais trop tard pour bien faire
Que celui qui a bonne intention aille voir !
Et toi - jette tes pas vers l’avenir tout prêt
Dès que tu es résolu et vois clair !
Jeune et magnanime
Si jeune que tu es, grande est ton importance
Douce tourterelle, beauté et magnificence
Si jeune que tu es, cœur grandiose
Sensible à volonté, pétale de rose
Si jeune que tu es, esprit large et immense
Dis moi, qu’est ce qui le hante, d’où son essence ?
Eveillée, idées géniales
Rose épanouie, jolies pétales
Erudite, et savante, rien d’égal
Nous sommes fiers de toi belle agate
Suis ton chemin, sans crainte
Même si demain cache des craintes
Vers son nid tu suivras le serpent
Sans crainte de morsure ou de sifflement
Ne reculant point et pas de découragement
A la tête un gnon lui assénant
Suivant ton itinéraire droit devant
Sachant ou te menant
Peu importe sa longueur
Peu importe sa lenteur
Accablant ou apaisant !
Ton voyage le poursuivant
Allant vers le but debout tenant
Même incertain et fuyant
Si tu as besoin de renfort
Nous demeurons à tes côtés
Si tu as besoin d’or
Nous te servirons à volonté
Mais persévère dans ton essor
Ton entourage sera exalté
Femme
Pour moi, femme est une pierre précieuse
Dont la valeur est éternelle
On a beau couvrir son corps de soie hideuse
Ou l’enrouler dans une poussière telle
Qu’une fois nettoyée et vue à la veilleuse
Elle vous paraît à nouveau encore plus belle
Le passé ne m’intéresse guère
Nous avons tous notre histoire
Celui-ci, des mauvais jours a souffert
Celui-là, se lamente et rime sans vouloir
Tel jouit des chemins tracés avec repères
Tel autre, la vie semble être une pente, vas y croire
Innocents à la naissance, tels des feuilles blanches
Que de pages, à présent, sont remplies d’écritures,
Les mois et les ans se succèdent comme des avalanches
Entraînant dans leur sillage tant d’aventures,
Tandis que l’homme est indifférent, tel une roche,
En bien ou en mal, il en a cure
Hier, chacun où il était, à continuer d’exister
Loin et éloigné du vœu de son cœur
Tel est le caprice du temps, en cette heure
Une cognée retrouvant sa manche et son bonheur
En moi rien du tout n’y a changé
Ainsi j’aime son affilé.
Ils m’ont critiqué ceux qui me jalousaient
Me disant que peut-il te plaire en elle ?
Ce que tu as ramené est une souillure
Que les fleuves ne peuvent rendre pure !
Si un jour je peux leur prêter mes yeux sûrs
Ils vont en jouir et aimer jusqu’à son murmure
Son pas avait glissé et le mien aussi, que tant de torture !
Ne dites pas que vous n’avez pas fauté, dites je jure
Que ce soit involontaire ou non, ne soyez pas si sûr !
Chacun ce qui lui est arrivé de si dur
Inutile de regretter le passé et le ressasser toujours
Trop tard, c’est notre histoire foisonnée de blessures
Ce qui reste à faire à présent
Désormais, il est vrai et grand temps
Chacun voyant le destin l’y attendant
Et le chemin y menant connaissant
Inutile de meurtrir l’autre et le blessant
De l’obscurité, il faut s’en sortir, maintenant
Pour nous, une nouvelle aube est née avec le soleil levant.
Biographie de Ahcène Mariche
Ahcène Mariche est né le 21 février 1967 à Tala Toulmouts dans la commune de Tizi Rached la région du grand poète si mohand u mhand à l’est de la ville de Tizi Ouzou en grande Kabylie Algérie.
Etant au collège Laïmèche Ali de Tizi Rached, entre 1979 et 1983, ses professeurs découvrirent en lui le germe de l’écriture et son amour pour la culture. Une fois au lycée Abderrahmane El Ilouli qui a vu naître les : Matoub Lounès, Izri Brahim, Amghid..., malgré une orientation en série science, Ahcène trouva le milieu propice et commença a signer ses premiers poèmes exactement en 1984 .
En septembre 1986 il entra a l’Institut technologique de l’Education pour devenir professeur de physique et là aussi les activités culturelles lui collent à la peau et signa plusieurs poèmes .
Ayant obtenu son diplôme, en septembre1988, il entama une carrière dans l’enseignement au collège de Tizi Rached, comme professeur de physique. Très communicatif, la mission lui a été très facile.
Deux années plus tard, il crée avec ses amis un club de correspondances et voyages au niveau du centre culturel de Tizi Rached où plusieurs activités furent organisées pour la promotion de la jeunesse et de la culture.
L’université de Corvalis aux Etats-Unis d’Amérique a publié son poème Sidi Valentin dans la célèbre anthologie « TO TOPOS ». Au printemps 2005 le Haut commissariat à l’Amazighité lui a publié 06 poèmes dans une publication collective pour 14 poètes intitulée Tibhirt n yimedyazen. En 2005 Il a édité son premier recueil de poésie intitulé : Id Yukin (Les Nuits Volubiles) composé de trente deux poèmes en kabyle traduits en français et compte 113 pages où il aborde divers thèmes : l’amour dans tous ses états, la femme, le rêve, la paix, la beauté, la nuit, la vérité, l’ingratitude.
Apprécié, 11 mois plus tard, il édite son deuxième recueil qu’il a intitulé jalousement : Taâzzult-iw (Confidences et Mémoires) composé pour sa part de 25 poèmes et compte 122 pages.
Il vient juste de terminer son troisième recueil intitulé Contusions "Tiderray" composé de 33 poèmes et la version anglaise de son premier recueil intitulé "Voluble nights "
"Confidences et mémoires" va être édité en France en juillet 2007 chez la maison d éditions SEFRABER.
Plus de 300 autres poèmes attendent leur tour pour être édités.
Publications :
1- IDH YUKIN (les nuits volubiles) édité en juin 2005
2- TAAZZULT-IW (confidences et mémoires) édité en mai 2006
3- TIDERRAY (contusions) édité en juillet 2007
4- VOLUBLE NIGHTS (version anglaise de Idh yukin) édité en juillet 2007
Je viens de terminer l’enregistrement de mon CD de poésie sur fond musicaux du deuxième recueil Taazzult-iw
Passions :
Poète polyglotte (quatre langues) avec plus de 400 poèmes, depuis 1985 à ce jour.
Animateur de soirées et galas, depuis 1985 à ce jour.
Archiviste de la culture berbère, depuis 1990 à ce jour.
Membre du groupe Thilleli à la radio chaîne II.
Participations à des émissions de la radio chaîne II entre 1985 et 1988.
Poèmes ont été mis en ligne sur les sites Internet :
www.kabyle.com, www.kabyles.com, www.vospoemes.com, www.berberescope.com, www.envoleepoetique.com, www.webzine-entre-nous.com, www.mespoemes.net, http://www.kabyle.com/article.php?i...
CONTACTS :
site web : http://ahcenemariche.free.fr
Tel : 00 213 71 50 32 63
Acrostiche : AHCENE MARICHE LE POETE
A travers les montagnes enneigées
Honorables amis de la Kabylie !
C’est grâce à vous que je suis fasciné
Et saisi par l’art de la poésie.
Nos espérances s’avèrent partagées,
Essence évidente de notre vie.
Moi, je ressens vos intimes pensées
Au moyen de mon créateur esprit
Rimer est ma seule voix préférée
Indissociable de tous mes écrits
Comme ce poisson qu’on a balancé
Hors de l’eau où d’habitude il vit
Elle vient s’imposer à mes idées,
Les ajuste et les arrange en série
Et finit toutefois par vous bercer
Pour calmer vos peines et vos ennuis
« Oh vous qui êtes, sans doute, étonnés
En lisant ce poème si petit
Tirez-en alors, les signes premiers
Et vous saurez sans trader qui je suis ! » : AHCENE MARICHE