Arrivés en terre voisine, les Haïtiens constituent l’un des piliers de l’économie dominicaine sans même qu’ils s’en rendent compte. Une analyse de la situation de chaque entité de la communauté haïtienne évoluant ou de passage en terre voisine. On va permettre de comprendre comment et pourquoi ils contribuent en partie dans le développement économique de leurs voisins. Les différentes entités qui vivent ou visitent Saint Domingue sont les étudiants, les commerçants, les travailleurs qu’on appelle couramment (braseros) et les visiteurs. Commençant par les plus nombreux et aussi les plus utiles ou ceux qui jouent le rôle le plus important en République dominicaine les travailleurs (braseros), ils sont ceux qu’on retrouve dans les rues vendant de la crème a la glace, des fruits, des légumes, on les rencontre aussi dans les constructions. Parfois les Dominicains abusent de leur état ou de leur besoins .Quand les Haïtiens n’étaient pas au pays, les Dominicains seulement faisaient ces genres de travail ; à ce moment, on les payait de 800 a 1000 pesos par jour. Maintenant avec l’arrivée des Haïtiens on n’emploie plus les Dominicains parce que les Haïtiens acceptent seulement 200 a 500 pesos par jour et ils font les travaux les plus durs et on ne les respecte pas. Ils travaillent aussi dans les champs et ils sont parfois les seuls qui font ce genre de travail. L’agriculture demeure le secteur où les migrants haïtiens apportent le plus à l’économie dominicaine (30% du Produit intérieur brut -PIB- de ce secteur et 1.48% du PIB national), suivie par la construction (6.8% du Pib de ce secteur et 1% du Pib national) et l’industrie sucrière (2.54% du Pib de ce secteur et 0.03 en 2005).
Il y a aussi les étudiants Ils sont environ 15.0000, les étudiants haïtiens en République dominicaine. Les parents doivent leur transférer des valeurs pour leur accommodement et ces derniers se rendent même de l’autre côté de la frontière pour leur apporter de la liquidité. En moyenne les étudiants reçoivent 300 us par quinzaine les étudiants paient l’université les appartements plus cher que les étudiants dominicains et les Haïtiens dépensent beaucoup.
Tenant compte aussi de nos différentes recherches, on a pu remarquer les échanges commerciaux entre Haïti et la République voisine évoluent dans une proportion de plus de 1.000 pour 1 en faveur de nos voisins. Avec Haïti , les exportations de la République Dominicaine ont atteint le chiffre important d’un milliard deux cents millions de dollars (1 200 000 000) en 2010 et en 2011. (Article publié le 7 janvier 2012 du journal « El Caribe)
« L’immigration haïtienne joue un rôle importance dans l’économie formelle et informelle dominicaine" : telle est la conclusion que la firme de consultants "EPISA-SA" a tirée d’une étude réalisée en République Dominicaine. Cette investigation intitulée "Apport de l’immigrant haïtien à l’économie dominicaine" a été réalisée pour le Centre Culturel Dominico-Haïtien (Ccdh), organisme de défense des droits humains des migrants haïtiens et de leurs descendants en République Dominicaine.
Jusqu’en 2000, les commerçants dominicains envoyaient en Haïti des marchandises pour un montant ne dépassant pas cinq cent cinquante millions de dollars ($550 000 000).Contrairement aux usages du commerce extérieur, la lettre de crédit n’est pas utilisée dans les transactions des deux côtés de la frontière.
Aujourd’hui encore, le secteur agricole dépend principalement d’immigrants haïtiens, qui représentent 90 % de la main d’œuvre chargée de la coupe de la canne. On estime de 500 000 à 1 million le nombre d’immigrants haïtiens en République dominicaine.