176 millions de dollars, c’est la somme totale que la BID affirme avoir débloquée au cours de cette année en vue de contribuer à la reconstruction du pays qui a été dévasté le 12 janvier 2010 par un tremblement de terre.
Ce montant fait partie d’une enveloppe totale de 251 millions que la BID devra verser en faveur du pays.
« Ces sommes montrent que la BID et ses pays membres fournissent un effort commun afin d’aider Haïti alors que le pays est accablé par la pire catastrophe des temps modernes », a déclaré à l’AFP Luis Alberto Moreno, président de la BID.
En tout cas, peu d’actions concrètes ont été accomplies près d’un an après le séisme dévastateur. Des milliers de sinistrés continuent de survivre sous des tentes et des bâches dans des conditions infrahumaines. Beaucoup de rues de Port-au-Prince sont encore encombrées. Les déblais sont empilés dans les quartiers ayant été touchés par la catastrophe du 12 janvier.
Près de 20 millions de dollars ont été décaissés par la BID pour des projets de réhabilitation urbaine, approvisionnement en eau potable et assainissement.
En dépit des fonds débloqués, la situation demeure inchangée dans le pays dont la reconstruction prendra encore du temps avant de démarrer.
La Commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti (CIRH), qui a déjà organisé au moins quatre réunions de travail depuis sa création il y a environ sept mois, n’atterrit pas encore. Elle ne fait qu’approuver des projets, faire des promesses et rechercher des millions au nom de la population haïtienne éplorée.