Une quarantaine de sismographes ont été installés au cours des derniers mois non loin des deux failles principales d’Haïti. M. Prepti explique toutefois que les recherches doivent permettre de découvrir de nouvelles failles secondaires, comparables à celle de Léogane.
Des chercheurs américains ont récemment indiqué que le violent séisme du 12 janvier n’avait pas été provoqué par la faille de la presqu’ile du sud. Il n’y a pas eu de trace de rupture au sol explique M. Prepti qui fait état des déformations enregistrées à Léogane et Grand Goave.
Les études de paléo sismicité doivent permettre de dater les coraux de la région en vue de retracer l’historicité sismique de la faille de Léogane. Cette faille était inconnue jusqu’a présent martèle le géologue Prepti.
Les nouvelles données tendent à prouver que l’énergie accumulée au cours du dernier siècle par la faille de la presqu’ile du sud reste intact. Haïti est toujours sous la menace d’un violent séisme de 7 sur l’échelle de Richter.
Parallèlement aux études réalisées par des experts dans des disciplines connexes à la géologie et à la sismologie, M. Prepti recommande aux citoyens de faire montre de vigilance.
Au cours de l’année 2010 l’USGS a recensé 19 915 séismes dont 19 mortels. Les 222 000 morts de la catastrophe du 12 janvier représentent 98 % des personnes tuées par des tremblements de terre en 2010.