De la frustration et un début de mouvement de protestation ont marqué le début des opérations du deuxième tour de scrutin (présidentiel et législatif) au Lycée national de Pétionville (à l’est de la capitale), où le matériel de vote n’était pas encore disponible aux premières heures de la matinée de ce dimanche 20 mars 2011, ont observé les reporters de l’agence en ligne AlterPresse.
Environ 3 heures après la mise en branle officielle des opérations, plusieurs électrices et électeurs manifestaient de l’impatience, attribuant même à “un complot” l’absence du matériel d’appoint (urnes, isoloirs, encre indélébile, formulaires de procès-verbaux du vote, etc.) pour le vote.
Dans plusieurs centres, visités par AlterPresse dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, le matériel de vote a commencé à être acheminé seulement plus de deux (2) heures après l’ouverture des bureaux.
Cependant, les mandataires de candidats se trouvaient sur place ainsi que des observateurs nationaux et internationaux, suivant le processus du deuxième tour de scrutin présidentiel et législatif.
Aucun incident grave n’est signalé pour le moment, les policiers nationaux et les militaires onusiens sont présents pour garantir la sécurité du 2e tour.
Plus nombreux qu’au début de la matinée de journée électorale, les électrices et électeurs ont exprimé, au micro de la presse, leur détermination à participer au scrutin, malgré le retard enregistré dans l’acheminement du matériel de vote.
Des interrogations fusent, tout de même, quant à l’impact du retard, pris dans l’entame des opérations, sur le processus de vote initialement fixé entre 6:00 locales et 16:00 pour ce dimanche 20 mars 2011.