« Le pays sera ingouvernable au-delà de cette date si des élections honnêtes et crédibles ne sont pas organisées entre temps », déclare le prélat dans une interview accordée à Radio Kiskeya.
Interrogé sur les appels de plus en plus répétés à la démission du chef de l’Etat, Mgr Dumas a mis en garde contre des initiatives qui, de quelque lieu qu’elles proviennent, peuvent compliquer davantage la situation. Il suggère que toute démarche entreprise dans le contexte de cette grave crise s’inspire de la Constitution et que le sens du dialogue soit privilégié.
« Il est clair que, quatre mois après le séisme, la confiance n’a pas pu être créée autour du gouvernement et de son projet de reconstruction », ajoute le prélat, estimant qu’ « il doit y avoir des gens à en assumer la responsabilité ». Il met cette perte de confiance en rapport avec la non-amélioration de la situation de la population et l’adoption de la loi d’Etat d’urgence de 18 mois et de celle portant prorogation du mandat présidentiel jusqu’au 14 mai 2011