La NASA utilisera un système de surveillance radar très sophistiqué dénommé UAVSAR, un véhicule aérien non habité avec une ouverture radar de synthèse.
Les survols permettront d’observer des changements enregistrés dans les failles géologiques qui traversent les deux pays de l’île d’Haïti ou Quisqueya.
Haïti et la République Dominicaine sont situées à la frontière des plaques tectoniques Caraïbes/Amérique du Nord, une zone à hauts risques sismiques.
D’une violence inouïe, la catastrophe du 12 janvier a fait au moins 175.000 morts, sans compter les disparus, environ 200.000 blessés et amputés, plus d’1 million de sinistrés ainsi que des pertes économiques et matérielles incalculables.
Selon les prévisions de l’institut américain de géophysique, jusqu’au 21 février, de fortes répliques -après plus d’une cinquantaine de moyenne importance déjà enregistrées- pourraient toucher Port-au-Prince et d’autres villes dont la plupart des bâtiments sont fragilisés et exposés à des risques d’effondrement.