La saison dite de carnaval se déroule suivant le calendrier catholique du jour des rois et a donc commencé le Dimanche après l’Epiphanie (4 Janvier) pour atteindre sa culmination le 24 février, dernier jour des “ trois jours gras ”.
Comme a dit un ancien maire de Port-au-Prince, dans la société haïtienne, cette festivité n’est pas négociable.
Tacitement, il y a une trêve politique ; les problèmes sociaux passent au second plan pour laisser place au défoulement indispensable.
Le carnaval Haïtien est divisé en deux parties :
La première dénommée “exercices” est considérée comme une sorte de préparatifs au cours desquels les dimanches précédant les jours gras sont animés depuis le matin après les offices religieux avec les (Lamayot, Machan fey, Chaloska, etc.) au côté des bandes à pied qui évoluent soit le matin ou l’après midi, selon les motivations..
La deuxième partie, le carnaval proprement dit, s’identifie aux trois jours gras.
C’est le temps de la réjouissance suprême et des grands déguisements.
En effet, les dimanche, lundi et mardi-gras donnent lieu à un défilé ponctué de méringues, de danses et de chants de toutes sortes où se défoulent, Indiens, Hindous, Arabes du désert, Bœufs, Cyclistes, motocyclistes, jambes de bois, ti piké, Choucoune, Grosses têtes et autres masques.