Au seuil de la nouvelle année 2007, les préparatifs pour clôturer l’année qui s’achève vont bon train. Les billets circulent déjà, les invitations sont lancées à grand éclat. La programmation a été planifiée avec soin. La perspective d’une ambiance tropicale s’amorce. Un événement spécial à ne pas manquer, clament les organisateurs.
Pour en savoir davantage, qui d’autres que le responsable en chef de l’organisation pour satisfaire notre impénitente curiosité !
Rejoint au téléphone, monsieur Jean-Christophe Kombila a bien voulu fixer l’objectif de cette initiative.
Photo de l’interlocuteur : à droite, Monsieur Jean-Christophe Kombila.
Monsieur Kombila, je vous laisse le soin de vous présenter brièvement pour amorcer l’entrevue.
Je suis ingénieur en génie civil. J’exerce ma profession pour une firme montréalaise. Je suis orienté dans la construction des ponts et des ouvrages d’Arts. Parallèlement, je suis l’actuel président provisoire de l’Association : SOLIDARITÉ GABONAIS DE MONTRÉAL, par surcroît, je suis également le président de l’équipe de soccer nommé : LES PANTHERÈRES DU GABON. J’ai déjà été dans le monde des affaires. Je me retrouve souvent au poste de la présidence.
Est-ce parce que vous aimez contrôler et diriger les autres monsieur Kombila ?
Je n’apprécie pas trop le mot « diriger ». Je préfère l’idée de réunir les gens.
Entant que président de l’Association organisez-vous le prochain rassemblement comme une activité festive à l’occasion de Noël, ou encore pour maintenir principalement une tradition ?
Les deux vont ensemble. Mais nous visons surtout le réveillon du nouvel An. Bien sûr, tout ce fait par le biais de l’organisation qui porte le crédit de cet idéal. Comme je l’ai mentionné plus haut, je suis président provisoire, et nous sommes en pleine réorganisation. Donc le moment est propice pour rapprocher les compatriotes afin de les sensibiliser à l’existence officielle de l’organisme parce qu’avant, les activités se faisaient surtout sous le couvert de l’équipe.
Que retenez-vous des périodes de Noël du Gabon ?
Cela fait déjà 10 ans que je me suis établi au Québec, les souvenirs sont de plus en plus éloignés dans ma mémoire. Ce que je retiens, c’est que Noël au Gabon, privilégie beaucoup les enfants. C’est la période des cadeaux pour les jeunes. Par contre, on a pour coutume, le 31 décembre, d’échanger les vœux entre adultes pour accueillir la nouvelle année.
Comment vivez-vous Noël à Montréal ?
Vous savez, au-delà de notre culture, il y a celle du pays d’accueil. Il m’arrive de rester chez-moi pour échanger des cadeaux en invitant des amis. L’idée de fêter ensemble est une bonne chose. La plupart des immigrants vivent en solitaire, loin de leurs parents. Alors, pour éviter de se retrouver seul, c’est mieux de développer l’esprit des fêtes et de se réunir même entre amis et connaissances.
Que prévoyez-vous en matière de programmation pour la soirée du 31 décembre prochain ?
Une belle soirée en définitive ! Il y aura de l’animation, un buffet, des prix à gagner, car plusieurs tirages sont prévus au cours de la soirée. Nous envisageons aussi une projection d’un documentaire sur le Gabon après le buffet. Quelques bouteilles de champagne couleront à flot à minuit, juste avant l’ouverture du bal.
Pour terminer monsieur Kombila, si vous aviez un seul souhait à formuler en faveur de l’humanité entière, quel serait-il ?
Ouf, l’humanité entière ! (Rire) Je souhaiterai certainement LA PAIX ET L’AMOUR. Je veux parler de l’Amour impersonnel, du respect mutuel. Sans Amour, on ne saurait vivre en harmonie.
En bon ingénieur, il a conclu en ces mots : « Si je peux me permettre de figurer l’AMOUR, c’est le ciment qui sert à souder, unifier le monde ».
Il ne me reste qu’à vous souhaiter un franc succès pour cette soirée à venir.
Je vous remercie madame Domond.