Dean devrait d’abord passer dimanche en milieu de journée au sud d’Haïti, pays dont le gouvernement a ordonné la suspension pour la journée du trafic aérien et maritime et se préparait à faire évacuer certaines zones côtières. Plus tard dimanche, ce sera au tour de la Jamaïque. Les aéroports y ont d’ores et déjà été fermés et les autorités ont demandé aux équipes de secours d’urgence de se mobiliser et de vérifier notamment l’état des abris. Dans le même temps, des milliers de Jamaïcains ont pris d’assaut les supermarchés et les stations d’essence pour se ravitailler. Le Premier ministre, Portia Simpson Miller a appelé les dirigeants de la police, des pompiers et des services pénitentiaires à redoubler de vigilance.
Endeavour rentrera plus tôt
Puis Dean devrait mettre le cap sur les Iles Caïmans, où un avis d’alerte cyclonique est en vigueur, tout comme en Haïti, en République dominicaine et en Jamaïque. Le sud de Cuba a, pour sa part, été placé samedi en phase d’"alerte cyclonique", le reste de l’île étant en "phase informative", tandis qu’a commencé l’évacuation de dizaines de milliers de personnes dans six provinces orientales.
De leur côté, les autorités mexicaines ont d’ores et déjà procédé à l’évacuation de 80.000 touristes en vacances dans les stations balnéaires de Cancun et de Cozumel, une région rudement frappée en 2005 par le cyclone Wilma. Dean est également susceptible de menacer nombre d’installations pétrolières dans le Golfe du Mexique.
Autre conséquence, mais cette fois-ci... dans l’espace. La Nasa envisage de faire revenir sur Terre l’équipage de la navette Endeavour mardi au lieu de mercredi car le centre de contrôle situé à Houston (Texas, sud des Etats-Unis) pourrait être forcé de fermer si l’ouragan menace le sud du Texas.