Je pense particulièrement aux femmes violées, aux enfants immolés. Nous sommes tous responsables du développement de cette situation et chacun doit apporter sa quote-part. Au-delà des efforts des autorités gouvernementales et des initiatives individuelles pour trouver des solutions, nous devons prier aussi. Les mots d’une prière ont une force. Formulons les lentement et consciemment en donnant à chacun tout son poids.
A l’évidence, nous vivons une situation impossible. Mais la force de la prière peut traverser cette impossibilité, la sanctionner et offrir un point d’appui pour la vaincre imaginairement, symboliquement et finalement réellement. Mais cette force ne s’exerce que si celui ou celle qui prie décide de s’intéresser sincèrement à la situation qu’il (elle) voudrait voir changée. Le changement doit être vivement désiré. Celui ou celle qui prie doit être disposé(e) à recevoir cette force particulière pour pouvoir la transmettre. Intercédons avec confiance et sérieux, exposons nos requêtes avec précision, sans oublier d’exprimer aussi notre reconnaissance. (Parole vivante)
Chères Amies, chers Amis, chers compatriotes, unissons-nous donc dans la prière, afin que Dieu tout-puissant et miséricordieux nous inspire, éclaire les personnes concernées, particulièrement celles qui sont impliquées directement, pour qu’elles mettent tout en oeuvre en vue de faire cesser l’effusion de sang, multiplier les initiatives de solidarité, d’aide et d’entraide et favoriser l’éclosion de l’esprit de justice, d’harmonie, de paix entre les Haïtiens, conditions essentielles pour faire grandir notre cher et bien-aimé pays.
Le peuple haïtien est un peuple riche d’histoire et de culture. S’il s’y met avec conviction, il s’en sortira. Oui, il vaincra. J’en suis persuadé.
Que la Noël 2006 nous apporte un temps de grâce perdurable. Ensemble travaillons pour que l’année 2007 soit à tous les points de vue meilleure que les précédentes.
Votre Jean-Robert
Berlin, 14 décembre 2006