Cette annonce semble mettre un terme au bras de fer qui opposait Claude Joseph et Ariel Henry, en concurrence pour assumer la direction de l’exécutif haïtien. "Il n’y aura pas de président de la République. Ce nouveau gouvernement aura pour mission d’organiser les élections générales le plus vite possible", a précisé un responsable politique à l’AFP.
Washington salue cette décision
La balance a finalement penché en faveur d’ Ariel Henry, qui a bénéficié durant le week-end du soutien d’un groupe d’ambassadeurs représentant les pays suivants : Allemagne, Brésil, Canada, Espagne, Etats-Unis, France, Union européenne, ainsi que le représentant spécial de l’Organisation des Etats Américains (OEA) et la représentante spéciale du secrétaire général des Nation unies.
Washington a salué lundi l’accord de gouvernement trouvé, se félicitant "de voir les acteurs politiques et civils haïtiens travailler à la formation d’un gouvernement d’union qui peut stabiliser le pays et poser les bases d’élections libres et équitables", selon les mots du porte-parole du département d’Etat, Ned Price.