Les instigateurs du mouvement ayant à leur tête l’ex délégué départemental de ce ressort, se disent inquiets face à l’insécurité, la cherté de la vie qui sévissent sur le sud.
Les protestataires ont aussi dénoncé la manière dont l’exécution de certains programmes sociaux notamment “Ti manman cheri” se fasse.
Dans la foulée, le Secrétaire d’Etat à la communication, Joseph Guyler C. Delva, a tenté, lors d’une conférence de presse, de convaincre les instigateurs du mouvement et le reste de la population à abandonner une telle entreprise.
Notons également que M. Delva a été pris à parti par des membres de la population cayenne lors d’un débat télévisé auquel lui et Jean Gabriel Fortuné étaient invités.
“Ces gens étaient à la solde de Gabriel fortuné”, a déclaré l’officiel, critiquant les membres de la Chambre de commerce du sud qui ont fermé les portes de leurs magasins, se félicitant du fait que le secteur informel n’a pas chômé, rassurant la population de la volonté de satisfaire leurs revendications.
À rappeler que le mercredi 12 septembre, dans la ville du Cap-Haitien, au Nord d’Haiti, plusieurs milliers de personnes étaient descendus dans les rues pour dénoncer la cherté de la vie et la politique d’exclusion du pouvoir en place.
À Port-au-Prince aussi, des dizaines d’employés révoqués de l’État sont descendus dans les rues pour réclamer de l’administration publique le paiement de 36 mois de solde. Ils en ont profité aussi pour accuser le Palais national de corruption.