Le Brésil pleure la mort de Socrates. Ce dimanche à 4h30 du matin, les Brésiliens ont perdu l’un de leurs joueurs les plus légendaires, décédé à l’âge de 57 ans des suites d’une maladie intestinale. Déjà hospitalisé à la fin du mois d’août pour une hémorragie digestive, il avait été admis à l’hôpital Albert Einstein de Sao Paulo jeudi en raison d’une infection intestinale. Dans un état grave, Socrates, qui avait avoué son addiction à l’alcool, a été placé sous assistance respiratoire avant de succomber à la maladie dimanche matin.
Socrates aura marqué l’histoire du football brésilien de son empreinte durant sa carrière de joueur, entre 1974 et 1989. Né à Belem le 19 février 1954, il s’est révélé à Botafogo avant de rejoindre les
Lors du premier tour, il avait marqué un but d’anthologie face à l’U.R.S.S. Il avait récidivé lors du deuxième tour face à l’Italie, mais n’avait pu empêcher la défaite de son équipe (3-2). Un échec vécu comme une injuste tragédie au Brésil, tant cette équipe merveilleuse semblait prédestinée à devenir championne du monde. Il n’en sera rien. Cette génération, et Socrates avec elle, aura à nouveau sa chance en 1986 au Mexique. A 32 ans, le Docteur échouera cette fois en quarts de finale, face à la France, au terme d’un match magnifique. Ainsi vécut cette Seleçao des années 80. Belle, séduisante, parfois fascinante, et finalement toujours vaincue. Mais avec un panache étourdissant. Socrates en restera à jamais l’incarnation parfaite.
Socrates, un génie s’est éteint
Socrates, capitaine du Brésil dans la première moitié des années 80, est décédé dimanche matin à l’âge de 57 ans, des suites d’une maladie intestinale. Frère de l’ancien Parisien Raï, il incarnait l’une des sélections brésiliennes les plus brillantes de l’histoire, même sans la consécration.