Mise à jour le 18 décembre
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Socrates, un génie s’est éteint

SOCRATESSocrates, capitaine du Brésil dans la première moitié des années 80, est décédé dimanche matin à l’âge de 57 ans, des suites d’une maladie intestinale. Frère de l’ancien Parisien Raï, il incarnait l’une des sélections brésiliennes les plus brillantes de l’histoire, même sans la consécration.

Le Brésil pleure la mort de Socrates. Ce dimanche à 4h30 du matin, les Brésiliens ont perdu l’un de leurs joueurs les plus légendaires, décédé à l’âge de 57 ans des suites d’une maladie intestinale. Déjà hospitalisé à la fin du mois d’août pour une hémorragie digestive, il avait été admis à l’hôpital Albert Einstein de Sao Paulo jeudi en raison d’une infection intestinale. Dans un état grave, Socrates, qui avait avoué son addiction à l’alcool, a été placé sous assistance respiratoire avant de succomber à la maladie dimanche matin.
Socrates aura marqué l’histoire du football brésilien de son empreinte durant sa carrière de joueur, entre 1974 et 1989. Né à Belem le 19 février 1954, il s’est révélé à Botafogo avant de rejoindre les Socrates bresilLors du premier tour, il avait marqué un but d’anthologie face à l’U.R.S.S. Il avait récidivé lors du deuxième tour face à l’Italie, mais n’avait pu empêcher la défaite de son équipe (3-2). Un échec vécu comme une injuste tragédie au Brésil, tant cette équipe merveilleuse semblait prédestinée à devenir championne du monde. Il n’en sera rien. Cette génération, et Socrates avec elle, aura à nouveau sa chance en 1986 au Mexique. A 32 ans, le Docteur échouera cette fois en quarts de finale, face à la France, au terme d’un match magnifique. Ainsi vécut cette Seleçao des années 80. Belle, séduisante, parfois fascinante, et finalement toujours vaincue. Mais avec un panache étourdissant. Socrates en restera à jamais l’incarnation parfaite.




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