« Il ne s’agit pas d’une taxe mais d’un surplus tarifaire accepté volontiers par les quatre operateurs locaux (Digicel, Voila, Haitel, Natcom) », lit-on dans la note.
Toutefois, le communiqué ne précise pas combien l’Etat arrivera à tirer en tout à partir de ce surplus, alors que 4 mois nous séparent de la rentrée scolaire.
Aujourd’hui 9% seulement du budget national est consacré au financement de l’éducation. Sur les 60% du budget national provenant de l’aide internationale, la part de l’éducation représente seulement 3%.
Pour arriver a la scolarisation gratuite effective des enfants durant les 6 premières classes fondamentales, il faudrait disposer de 4,3 milliards de dollars sur les 5 prochaines années.
L’Etat devrait aussi augmenter sa contribution dans le budget national à l’éducation de 30%, et une part égale de l’aide internationale devrait aussi y être allouée.
Martelly « réaffirme sa ferme détermination à rendre l’Education obligatoire et gratuite durant son mandat et, en ce sens, il entend mobiliser toutes les ressources disponibles en vue d’atteindre ses objectifs pour le bien-être de la population », signale le communiqué.
Cependant outre la volonté et l’énergie, sans cesse affichées par l’ex-chanteur, il faudra surtout relever de multiples défis et composer avec des enjeux politiques. Les responsables auront également à redresser les inégalités du système éducatif pour que « éducation gratuite » ne soit pas synonyme d’ « éducation au rabais ».