Alors que le responsable de police procédait au contrôle d’un véhicule suspect, il a dû s’abriter pour ne pas être atteint par les projectiles en provenance d’une patrouille de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH).
Selon l’inspecteur divisionnaire Aristide, arrivés par la suite sur les lieux, les militaires brésiliens continuaient d’être menaçants en dépit du fait qu’il ait été identifié, ainsi que son véhicule de service. Les casques bleus auraient déclaré avoir été instruits de fouiller toutes sortes de véhicules, y compris ceux de la police nationale d’Haïti. Rosemond Aristide affirme que des policiers qu’il avait appelés en support ont été mis en joue par les militaires brésiliens.
Il a fallu que des riverains se mêlent de la partie, en support aux policiers nationaux, pour que le pire ne se produise.
Deux proches de l’inspecteur divisionnaire qui l’accompagnaient à bord du véhicule de police ont été emmenés sans motif apparent par les brésiliens. Ils devaient être libérés quelques heures plus tard.
Cet incident a provoqué une certaine indignation au sein du personnel du Commissariat de police et dans la population de Cité Soleil où, selon l’opinion majoritaire, les policiers nationaux font jusqu’ici mieux que les casques bleus en matière de lutte contre le banditisme, depuis la disparition des bandes armées.