« Ce genre de déclaration est une forme d’ingérence qui est loin de faciliter les relations entre les deux peuples, parce qu’il apparait clairement que la République Dominicaine souhaite appuyer un projet de domination que la majorité du peuple haïtien ne saurait accepter », écrit le Garr dans une note dont a pris connaissance Caraïbe Express.
S’interrogeant sur les fondements politiques des déclarations du président de la république voisine, le Garr recommande à la population, aux universitaires et aux différentes organisations d’exiger du gouvernement et du parlement d’établir un calendrier clair sur le départ de la Minustah, tout en prenant les dispositions adéquates pour que le pays puisse garantir sa propre sécurité intérieure.
Aux candidates, candidats et partis politiques impliqués dans le processus des législatives de 2010, le Garr préconise l’utilisation de moyens légaux à l’échelle internationale pour forcer le chef de l’État dominicain à respecter les droits et la dignité du peuple haïtien partout où il se trouve sur la planète.
La population est, par ailleurs, invitée à observer avec vigilance le processus d’amendement de la constitution de 1987.