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L’île à vaches

Le nom “’île à Vaches” vient des colons français qui y trouvèrent apparemment des vaches, bien qu’elle fût inhabitée, restées après l’abandon de l’île par les Espagnols.

A deux ou trois milles en mer, en face des Cayes, elle mesure 16 km. de long et 3 km. dans sa partie la plus large, cette île à bovins est un ancien repaire des flibustiers qui attendaient le passage des galions espagnols, en provenance de l’Amérique centrale en route pour Santo Domingo, leur dernier port d’avitaillement avant le grand sud à travers l’Atlantique.

Au XVII siècle, le flibustier anglais Henry Morgan en fit sa base avant son expédition contre le Panama.

Il reste de cette époque le souvenir de son bateau, qui a explosé quelque part dans les eaux proches.

Le peuplement de l’île à vaches est assuré par deux vagues d’immigration de Noirs étatsuniens.

La principale intervient en 1863, 1764 Noirs libres des Etats-Unis et du Canada s’installent à l’île à Vaches.

En effet au printemps 1862, les autorités fédérales étasuniennes se trouvaient confrontées au problème de nombreux Noirs américains dont les fortunes de la guerre avaient remis le sort entre leurs mains.

En septembre 1862, Bernard Kock est porteur à Washington d’un contrat d’exploitation des forêts de l’île à Vaches, y compris l’exploitation des garrigues. La main-d’œuvre doit être Noire et l’octroi de la nationalité automatique concerne 500 émigrants.

Ce mouvement d’immigration est initié par le président Geffrard par l’intermédiaire de son chargé d’affaires à Washington, le colonel Ernest Roumain.

Des terres sont distribuées, les frais de voyage et les premières dépenses d’installation payées par la caisse publique.

Aujourd’hui, l’île, vit au rythme des marchés de MADAME-BERNARD (lundi et jeudi).

A Port-Morgan, un groupe franco-haïtien, a créé un complexe hôtelier de luxe, habilement intégré dans le paysage.

Il offre une marina et des bungalows dans le style des kays.

Et bien sûr les plages.




BÔ KAY NOU


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