Mise à jour le 26 septembre
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LE VAUDOU HAÏTIEN (1ère partie)

Origine et croyance

http://www.espaceloas.com/

Le mot “Vaudou” ou “Vodou” vient du langage parlé par les communautés Fon du Dahomey. Né dans la clandestinité et, dans sa prime enfance, religion des esclaves noirs importés d’Afrique, le vaudou intégra des éléments des religions africaines avec le culte des saints dans la religion catholique.

Les vodouisants croient en un Être suprême identifié au Dieu des chrétiens et qu’ils appellent le “Bondye” en créole. Toutefois, le ”Bondye” vaudou ne s’immisce pas dans les affaires humaines. Il est plutôt une figure royale déléguant ses pouvoirs aux saints, esprits et “loas”. Ceux-ci agissent comme ses plénipotentiaires auprès des adeptes du vaudou.

Le vaudou joua un rôle primordial dans l’organisation des révoltes contre les colons Français. La cérémonie du Bois-Caiman dans la nuit du 21 au 22 Août 1791 marqua le début de l’insurrection des esclaves de Saint-Domingue.

De cette époque jusqu’au mois d’avril 2003 quand un arrêté du gouvernement de Jean-Bertrand Aristide le déclara religion à part entière, le vaudou ne jouissait d’aucune reconnaissance légale et fut même objet de persécution ouverte et officielle pendant la fameuse campagne anti-supertitieuse de la première moitié du vingtième siècle, ou sournoise après la chute du gouvernement de Jean-Claude Duvalier et, sur une base presque quotidienne, par des ministres des cultes reformés. Or les vaudouisants n’avaient cure de ces dangers ou des critiques, et continuaient de pratiquer leur culte en privé ou publiquement dans leurs temples, les lieux sacrés et lors des fêtes propres. Alors que d’autres, pratiquants ou non, le célébraient à travers des expressions culturelles comme les danses folkloriques, la musique dite "racine". Certains gouvernements l’utilisaient même à des fins purement politiques.

L’arrêté du 4 Avril ne vint donc qu’entériner cette pratique religieuse en la plaçant sous la protection des lois et institutions du pays au même titre que toutes les autres religions.

PANTHÉON

Les esprits ou loas se partagent différents panthéons. Le Rada et le Pétro en sont deux de ces panthéons. Dans le panthéon rada, on retrouve des esprits généreux et bienveillants. Les esprits agressifs forment le panthéon pétro.

SANCTUAIRES

Houmfort ou Woufò

Endroit où les membres d’une confrérie viennent honorer les esprits et les loas et où les fidèles viennent consulter le houngan ou la manbo. Appelé "kay mistè" maison de mystère, le woufò reste caché au yeux des non initiés.

PERISTYLE

Hangar où se découlent les grandes cérémonies et les danses. Le péristyle est soutenu par un pivot central, le poteau mitan. Le poteau mitan, toujours décoré de bandes spiralées et multicolores, a un caractère sacré. Il est considéré comme le centre des danses rituelles, le chemin des esprits.

ORATOIRE

Petite table recouverte d’une nappe sur laquelle sont posés des bouquets de fleurs et le symbole du loa ou son image. En général l’image d’un loa correspond à un saint catholique.

LES LOAS FÊTÉS EN JUIN

1er juin : Belier Mekan,

3 juin : Marassa 3,

13 juin : Atibon leqba,

17 juin : Papa Lawe, Manman Lawe,

21 juin : Machacha Oriyo,

24 juin : Ti Jean Petro,

29 juin : Pierre a leman, Pierre Damballah, Polisson.




BÔ KAY NOU


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